10 bons réflexes à adopter pour une diversification alimentaire réussie

10 bons réflexes à adopter pour une diversification alimentaire réussie

Avec Myriam Alexis aka Madame Miam, diététicienne nutritionniste pédiatrique

L’alimentation est l’une des préoccupations majeures des jeunes parents, et pour cause : le futur rapport de l’enfant à la nourriture dépend du bon déroulement des repas dès le début de la diversification. Myriam Alexis, diététicienne nutritionniste pédiatrique chez Madame Miam, vous livre ses 10 recommandations clés pour une alimentation positive!

  1. S’enlever la pression nutritionnelle. Aux prémices de la diversification, bébé reçoit toujours du lait en parallèle pour garantir des apports suffisants. Les repas, quant à eux, sont surtout consacrés à la découverte de la nourriture !
  2. Choisir un matériel adapté. La cuillère idéale est toute petite, étroite et plate : souvenez-vous qu’une cuillère à café pour une bouche de bébé est l’équivalent d’une louche pour une bouche d’adulte ! Optez également pour une chaise-haute évolutive, avec un repose-pieds accessible et une tablette réglable pour des repas en toute sécurité.

Les caractéristiques d’une chaise-haute ergonomique

  1. Se placer sur le côté et non face à l’enfant. Se placer sur le côté de la chaise-haute permet d’éviter de racler la lèvre de manière instinctive, geste qui peut provoquer un réflexe nauséeux. La cuillère doit entrer et sortir de la bouche de bébé à l’horizontale, en étant présentée latéralement.
  2. Être patient. Souvenez-vous que le bébé est avant tout un « débutant alimentaire », qu’il est important d’accompagner progressivement et en toute bienveillance !
  3. Être tolérant. Laisser l’enfant découvrir est essentiel et vital à son expérience sensorielle. Il est très important qu’il puisse tapoter les textures, mettre en bouche, cracher, manipuler avec les mains, écraser… Dans la joie et la bonne humeur !

Quel âge pour débuter la diversification alimentaire

  1. Eviter le forcing, la ruse et le chantage. Pour que votre enfant développe un rapport positif et serein à la nourriture, évitez au maximum de « faire » manger bébé à l’aide de subterfuges tels que : « Si tu manges ceci, tu auras une surprise ! ».
  2. Partager les repas avec votre enfant, aussi souvent que possible. L’apprentissage se construit par imitation : les parents sont donc les repères initiaux ! Manger doit être synonyme de joie et de convivialité. Même si bébé a déjà mangé pour des questions d’organisation, toute la famille peut se retrouver autour de la table pour un moment de partage.
  3. Faire preuve de créativité. Autorisez-vous à changer le contexte de prise de repas de temps en temps ! Les repas sans couverts, les pique-niques, les apéros dinatoires, etc. peuvent être d’excellentes occasions de faire découvrir un aliment que bébé a du mal à manger sous une forme différente…
  4. Introduire les morceaux dès 8-10 mois. En effet, plus l’enfant grandit, plus il sera en difficulté ! Saviez-vous qu’il n’était même pas nécessaire d’attendre l’apparition des dents pour proposer des morceaux ? Les gencives écrasent déjà extrêmement bien la nourriture à elles seules. 

Quand introduire les morceaux dans l’alimentation de bébé

  1. Diversifier les textures pour solliciter la bouche, les mains et la vue. N’hésitez surtout pas à sortir de la zone de confort de votre enfant pour stimuler sa sensorialité : ne vous cantonnez pas aux aliments et textures les plus souvent consommés (et appréciés) ! L’astuce : garder des éléments rassurants pour l’enfant tout en en introduisant de nouveaux. Il s’agit de rendre les repas toujours un peu semblables, mais toujours un peu différents. 

Retrouvez Madame Miam sur https://www.madamemiam.fr/

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